j'ai aimé une fleur

Publié le par Pierre Gapenne

j'ai aimé une fleur
elle m'a appris l'amour
elle m'a appris les pleurs
c'était si naturel
j'étais tellement pollué
elle était tellement belle
j'aimais la renifler
la fleur
alors je ferme les yeux
pour reprendre des couleurs
mais l'orange m'émeut
et le noir me fait peur
la tristesse m'assassine
c'est la mort qui m'effleure
j'ai perdu c'est un signe
Capucine la fleur
la fleur...

animation chanson et fleurs

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G
Les hommes n'ont pas de caractère ou s'ils en ont un, c'est celui de n'en avoir aucun qui soit suivi qui ne se démente point et où ils soient reconnaissables. Ils souffrent beaucoup à être toujours les mêmes, à persévérer dans la règle ou dans le désordre ; et s'ils se délassent quelquefois d'une vertu par une autre vertu, ils se dégoûtent le plus souvent d'un vice par un autre vice. Ils ont des passions contraires et des faibles qui se contredisent ; il leur coûte moins de joindre les extrémités que d'avoir une conduite dont une partie naisse de l'autre. Ennemis de la modération, ils outrent toutes choses, les bonnes et les mauvaises, dont ne pouvant ensuite supporter l'excès, ils l'adoucissent par le changement. La plupart des caractères quand ils ne sont pas impossibles sont des mauvais caractères : de la bêtises à la folie, leurs travers sont invivables. Quand ils ne sont pas destructeurs, ils s'avèrent tout de même assez insupportables : leurs atypicités, leurs particularités finissent par en faire des singularités sinon troublantes, du moins inquiétantes. C'est sans doute que les formations réactionnelles du caractère proviennent le plus souvent des rigidités des interdits infantiles qui ont modelé les attitudes de notre petite enfance : là où les déplaisirs se transforment en rétentions et en restrictions, là, a lieu des crispations... De l'importance d'être constant : ce qui pourrait former un bon caractère, c'est un rapport essentiel au Bien (commun) par l'habitude, la constance et l'application qu'on met à atteindre cet idéal de fermeté : le différentiel d'abstention, c'est désirer et décider qu'une chose n'arrive pas et ne pas désirer et ne pas décider (si) qu'une chose (peut) arrive(r)... Vivons-nous une époque nihiliste ? D’après les maîtres d’œuvres du dossier, oui, et il convient même de « réintroduire le mot dans le champ : c’est la condition préalable à la lutte contre la chose qu’il désigne ». Alors de quoi le nihilisme est-il le nom ? Un dossier en trois parties : FŒSSEL Michaël et MONGIN Olivier D'un siècle à l'autre (1914-2014) : toujours face au nihilisme.<br /> <br /> Introduction FŒSSEL Michaël Pourquoi le nihilisme ? Face au mot « crise », si souvent employé depuis quelques années qu’il ne renvoie plus à grand-chose, il est utile de redonner sa place au « nihilisme ». Issue d’une histoire, cette notion nous permet de ne pas nous enfermer dans notre présent, et d’interroger aussi bien la destruction du sens qui semble caractériser...<br /> <br /> NANCY Jean-Luc Quand le sens ne fait plus monde (entretien) Le constat de la crise du sens ne date pas d’aujourd’hui ; ni même peut-être d’hier. À y bien réfléchir, ne faut-il pas remonter à la Rome antique pour trouver l’image d’un « monde » cohérent et sensé ? Mais le monde romain lui-même est entré en crise, crise que le christianisme a...
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