L'indétermination de l'unité

Publié le par Pierre Gapenne

 



Mes yeux s'écarquillent, et pourtant je ne le vois pas : il s'appelle l'Invisible.                           
Mon ouïe est en alerte, et pourtant je ne l'entends pas : il s'appelle l'Inaudible.
Mes mains se tendent et pourtant ne rencontrent rien : il s'appelle l'Impalpable.                                    Trois aspects indéfinis qui font l'unité.
En haut il n'est pas lumineux, en bas il n'est pas obscur.
Son éternité défie même le temps.
Il n'a pas de nom.
Il vient d'un monde où rien de sensible n'existe.
Car la lumière appelle l'obscurité et l'obscurité existe par la lumière.           Le chemin est une forme sans forme, une image sans image.
Il est l'Indéterminé.
Si l'on marche devant lui, on ne voit pas son principe.
Si l'on va derrière lui, il paraît sans fin.
En suivant l'antique voie, on maîtrise le présent.
Car le chemin est le fil qui guide l'homme à travers le temps.



 

Publié dans Géopoétique

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