C'est le métier qui rentre...

Publié le par Pierre GAPENNE

 

Travail de redéfinition d’un métier de l’informatique (analyste-programmeur) Schibboleth.jpg

dont les tâches, les rôles et les statuts puissent se dé(ré)duire d’(à)une théorie de la connaissance.

 

            Les rhétoriques de l’informatique paraissent désormais comme un art des évidences : elles sont partout. Pourtant le plus souvent, partout où on les trouve, bien loin d’être une aide, elles sont devenues sources d’embarras : l’intelligibilité des langages informatiques devient ainsi le s(c)hibboleth de la réussite sociale. Le besoin de redéfinition d’un tel métier, se fait ainsi d’autant plus et d’autant mieux sentir qu’on constate davantage après un examen, l’inadéquation et l’inadaptation manifeste (source de ces embarras) des offres en logiciels aux demandes qui sont suscitées par des considérations qui mettent en jeu des exigences authentiques et légitimes que nous avons d’interagir autant que possible réciproquement avec les individus des milieux qui nous entourent et qui nous environnent et dans lesquels nous évoluons. Le plus souvent, nos comportements sont mal adaptés ou mal ajustés, inappropriés aux situations dont nous faisons l’expérience parce que nous sommes mal informés, sous informés ou bien encore parce que notre esprit a été mal programmé en raison des insuffisances ou des déficiences des apprentissages que nous avons fait dans les éducations initiales de notre enfance ou de notre vie d’adulte. Précisément, les procédés de l’informatique sont des outils qui devraient pouvoir compenser ces défaillances ou corriger et rectifier ces lacunes ou ces déformations des représentations de nos connaissances.

 

            Dès lors qu’on prend conscience du profit qu’on peut tirer d’une automation de l’information, se pose donc la question de savoir comment on pourrait articuler adéquatement les valeurs intrinsèques de nos comportements, de nos intentions, de nos préférences et de nos conduites à des fonctions, des fonctionnements ou des fonctionnalités des logiciels des programmes informatiques que nous sommes susceptibles de pouvoir utiliser. Trop souvent également, on voit bien que les professionnels de l’informatique se contentent d’adopter une langue de bois corporatiste bureaucratique qui stérilise et anesthésie nos sensibilités dans des routines procédurales qui tournent le dos à l’initiative et à l’inventivité d’un projet juste, naturel et vrai capable d’accomplir une personnalité. L’enjeu d’une telle démarche, c’est de nous mettre en mesure de préciser l’heuristique des intégrations susceptibles d’articuler les niveaux de langage dans une architectonique qui donne prise sur le réel et sur ce que nous y faisons : du langage machine aux langues subtiles de programmation informatique. La définition authentique d’un tel métier, si elle doit être transparente, doit nécessairement passer par le détour d’une conception qui s’attache aussi à préciser les conditions de possibilité d’une expérience qui fasse sa part aux affinités électives des appariements sélectifs susceptibles de susciter ou de ressusciter la force formatrice de la réminiscence anticipatrice de la créativité naturelle des appréhensions de nos connaissances. Une telle informatique se met alors en mesure de n’être plus préemptée par les injonctions paradoxales des fenêtres publicitaires et de nous épargner des intrusions sauvages et ridicules des Spams qui nous gâchent tant la vie (pourriels et autres polluriels).

 

            Les dictionnaires et les encyclopédies (Robert, Encyclopédie Universalis, Wikipédia) donnent de la notion d’information cette définition : « elle est une mise en forme, c'est-à-dire un (en)codage d’un ensemble de bruits ou de signaux dont les statistiques ou probabilités d’apparition, transforment nos sensations en perceptions qui confèrent ou non des critères fiables d’identification à nos comportements et qui deviennent dès lors significatifs ». A un premier niveau, nous avons d'abord des données (le nombre 20, les lettres, ihfd) ; à un deuxième niveau, ces données s'agrègent pour constituer des informations (vingt degrés) ; à un troisième niveau, ces informations forment des connaissances (à la température de vingt degré, cette pièce est confortable). C’est dire que si par définition, l’information est censée être significative, elle peut pourtant parfois et elle s’avère même souvent assez insignifiante ou parasite. Les algorithmes html, css, php et mySQL standardisent et fiabilisent des programmes que l'ordinateur peut résoudre et qu'il sait éxécuter : Sructured Query Langage est un langage de définition de données (LDD), un langage de manipulation de données (LMD), un langage de contrôle et de pilotage de données et un langage d'interrogation de données (LID).

 

            Une réflexion sur cette notion d’information devrait donc nous permettre d’organiser les explorations de nos sensations auditives et de nos impressions visuelles, parfois tactiles et odoriférantes ou même gustatives de sorte que nous soyons mis en condition pour n’en retenir que des éléments pertinents qui nous permettent de conclure que telle ou telle information provenant de telle ou telle impression ou sensation, sont les signes plus ou moins probants que nous avons à faire à telle ou telle perception qui renvoie elle-même à telle ou telle chose ou à tel ou tel objet. Dans cette perspective, nous pouvons concevoir l’informatique comme un savoir ou une science, comme un ensemble de techniques qui nous permettent d’effectuer par un traitement rationnel, une interprétation adéquate qui puisse servir de support à une connaissance.

 

            C’est ainsi que le traitement automatique de l’information par des ordinateurs met en jeu et en œuvre un grand nombre d’applications (microphone, caméra, traitement de texte, tableur de gestion…) au sein d’un système d’exploitation qui compatibilise (rend compatible) des logiciels qui effectuent des mises en œuvre de ces applications. Ces logiciels administrent d’abord des recueils de données mais peuvent être aussi utilisés pour créer et modifier des systèmes de représentation. Ces logiciels sont des programmes qui utilisent des langages susceptibles d’interpréter des informations en traduisant les éléments d’un fichier d’une configuration donnée en un autre d’une autre configuration : ces fichiers utilisent des séquences d’instruction qui spécifient par étape des opérations à effectuer pour obtenir un résultat.

 

            On peut établir entre ces dispositifs matériels des logiciels informatiques et les théories de la connaissance, une analogie qu’on peut d’autant mieux mettre en évidence si on examine les rôles dans l’information dans les diverses formes de communication tant du point de vue d’abord de la biologie naturelle (Entre le Cristal et la fumée, L’organisation biologique et la Théorie de l’Information, Henri Atlan, 1986) que du point de vue ensuite des relations sociales et psychologiques des individus d’une communauté (La civilisation des mœurs, La dynamique de l’Occident de Norbert Elias ; Les cadres de l’expérience de Erwin Goffman), si on considère les processus de formalisation des logiques des langages naturels (Stabilité structurelle et morphogenèse, René Thom, 1978, Les mots et les choses de Michel Foucault, 1966) et des sciences économiques. L’examen de ces analogies peut s’organiser à partir de trois axes : depuis au moins Aristote (Livre VI d’Ethique à Nicomaque), on peut considérer que toute théorie de la connaissance est à la fois :

 

-          Un agencement de moyens et de fins (syllogisme pratique).

-    Une mise en perspective d’un principe et de ses suites ou de ses conséquences.

-         Une explication qui s’emploie à déterminer ou bien les causes de certains effets, ou bien les effets de certaines causes.

 

Les dispositions qui sont nécessaires à une connaissance (les vertus comme le courage, la tempérance, la prodigalité, la justice, la prudence, la justesse, les habiletés…) sont comparables et similaires aux dispositifs que constituent les logiciels d’application : les traitements de l’information ont à être modulés selon les contextes considérés : précisément, le métier d’informaticien consiste à savoir choisir et ajuster les utilisations de programmes au résultat que l’on souhaite obtenir. Dans l’article Formalisation et communication sur l’informatique dans l’Encyclopédie Universalis de l’ingénieur R.C. CROS établit le parallèle qu’on peut faire entre la distinction des méthodes analytiques et celles synthétiques, telles qu’on le trouve dans les Objections secondes des Méditations Métaphysiques de René Descartes et le travail de traitement de l’information : 1) si ce travail consiste à appliquer un ensemble d’opérations de traitements O à un ensemble d’antécédents A, on a bien une utilisation analytique où l’inconnu « ? » est du côté des antécédents, les pré conditions.

 

                                                ? (A) ___\  C

                                                                /

 

2) si ce travail a en vue d’obtenir un ensemble de conséquents, on a à faire alors à une méthode synthétique, l’inconnu est à chercher du côté des conséquents, les post conditions

 

 

                                                  (A)  ___\  C ?

                                                                /           

 

            La décomposition des tâches en étapes aussi infimes que possible est similaire à deuxième règle de la méthode du Discours de la méthode de Descartes qui prescrit de : « diviser chacune des difficultés que j’examinerai en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour les mieux résoudre ».

 

            Nous avons dans ce qui précède, tâché de planter quelques jalons à l’évolution des réflexions qui ont trouvé à s’épanouir à la faveur des progrès des systèmes de traitement de l’information : de ce point de vue, nous pouvons considérer l’informatique comme une concrétisation de la pensée formelle dont les formes et les contenus peuvent désormais être matérialisés par une série d’arsenaux technologiques. Nous n’insisterons pas tant dans ce qui va suivre sur le détail des applications des systèmes d’exploitation des matériels informatiques dont nous ne connaissons guère du reste que ce que savent déjà tous les consommateurs moyens, nous nous attacherons plutôt à explorer du sein de ces applications, les programmes informatiques quant à leur rapport avec l’ Intelligence Artificielle qui est décrite par les sciences cognitives (en folio, en 1992, sous la direction de Daniel Andler, notamment avec la participation de Hubert Dreyfus et de Paul Smolensky sur « l’IA connexionniste et l’IA symboliste et cerveau ».

 

            Deux autres ouvrages ont retenu notre attention pour débrouiller ces questions : le premier intitulé Logique est sous titré Méthodes pour l’intelligence artificielle (2000), est dû à la coopération de André Thayse, Pascal Gribomont et de Paul Gochet ( qui est par ailleurs le traducteur de Word and object de W.V.O Quine et de Langages de la perception de John Langsham Austin) : il y est question d’une informatique théorique qui retrace les étapes historiques de l’étude des raisonnements modaux, c'est-à-dire des systèmes axiomatiques des principales logiques pour le calcul des propositions et des prédicats et des sémantiques nouvelles associées à ces systèmes. Le but de l’Intelligence Artificielle est de simuler les comportements intelligents : cet ouvrage débouche dans les deux derniers chapitres sur un examen des applications du langage Prolog et sur la « Vérification assistée par ordinateur » au sens de validation et de pertinence de typologies. Le deuxième ouvrage Intelligence Artificielle et Informatique théorique (2002) est dû à la coopération de JM ALLIOT, T Schiex, P Brisset et F Garcia : il ajoute à ce qui est présenté dans le précédent de la programmation logique (Prolog), la programmation fonctionnelle dont le moyen privilégié est la récursivité, à savoir la composition de réitérations de motifs logistiques.

 

            La spécificité de cette littérature, c’est sans doute de nous mettre en mesure de penser au sens de Frege et de Quine, ce que doivent être les exigences d’un système intelligent de significations susceptibles de nous mettre en communication avec ce qui arrive dans le monde et avec ce qu’on y fait. Les développements de ces ouvrages viennent enfin résoudre les problématiques qui avaient été soulevées dans le Tractatus Logico-Philosophicus et dans les Recherches Logiques de Ludwig Wittgenstein. S’il est vrai que notre Identité Personnelle (au sens de Locke dans l'Essai sur l'entendement humain, c'est une mémoire) signifie par définition d’abord au sein de nos sociétés actives, le métier que nous exerçons, c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne le métier d’informaticien qui matérialise concrètement cette identité dans les mémoires d'une machine. Dans la perspective d’une conception informatique de cette définition de notre Identité Personnelle, nous pouvons désormais grâce aux procédures modalisées de notre esprit que nous trouvons dans ces ouvrages, mieux concevoir comment nous pouvons devenir « une causalité adéquate » à ce qui arrive et à ce que nous faisons : notre métier à l'inverse de nos appartenances familiales et sociétales qui sont des identités subies, est une identité plus ou moins bien choisie et réussie qui tend à affirmer notre vocation. Cette notion de « causalité adéquate » que nous extrayons du livre III de l’Ethique, Spinoza en donne la définition suivante : « j’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ». La teneur en apprentissages des formations qui peuvent nous faire accèder aux compétences de cette vocation, corrige et contrôle les affirmations des vocations qui nous confèrent les contenances de la profession d'un métier. Les ressorts de ces apprentissages sont les choix décisifs qui sélectionnent les appariements et les affinités de nos potentiels d'inventivité. Nous sommes actifs, ajoute-t-il quand en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, quand il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle-seule connaître clairement et distinctement. Autrement dit, nous sommes cause adéquate, lorsque non content d’être seulement novice, pratiquant, individu compétent (capable d’avoir des stratégies) ou même en pleine maîtrise, nous sommes capables de nous hisser à la dignité d’un « expert » en mesure de savoir « ce qui doit être pour que ce qui est, puisse être aussi ce qui arrive, ce qui nous arrive et ce que nous entreprenons de faire » (Tractatus Logico-Philosphicus, proposition 5.52). (p 487 d’Intelligence Artificielle et Informatique Théorique).

 

            Par excellence, l’expertise, c’est avoir acquis par des apprentissages les compétences, les aptitudes et les attitudes appropriées à l’exercice d’un métier ; l’expert est un personnage en quête (Pirandello) de son métier, donc en mesure d’expérimenter la définition de ce métier. L’expert se met donc en mesure d’improviser la manière par laquelle il se fait cause adéquate du monde qu’il habite. Les critères de performance d’une telle improvisation, peuvent désormais s’ajuster aux fonctionnalités des programmes des applications des systèmes d’exploitation que nous utilisons dans nos ordinateurs : aux conditions de félicité des liens (Quand dire, c’est faire, our word is our bond) qui nous rattachent au monde au travers de nos langages naturels, nous devons substituer désormais pour rendre compte de la situation dans laquelle nous place les développements de l’informatique, les conditions de satisfiabilité des langages de programmation que nous utilisons : « les limites de nos langages sont aussi les limites de nos mondes », autrement dit, « les frontières de nos langages sont également les limites qui bornent notre monde ». De ce point de vue, nous pouvons mettre en perspective les langages informatiques à partir des conceptions que nous avons des langages naturels de nos langues classiques : ce sont des ensembles de dispositifs qui prolongent nos dispositions naturelles qui nous amènent à savoir hiérarchiser les priorités des préemptions des tâches que nous avons à effectuer lorsque nous sommes sollicités par des éléments significatifs des milieux dans lesquels nous évoluons.

 

         Par excellence, le travail en informatique, présuppose un haut degré de réflexivité par lequel nous nous interrogeons sur les procédures par lesquelles nous déployons la diversité des propriétés interactives qui crée une tension permanente entre la désinhibition d'une spontanéité créatrice et leurs remises en ordre par un contrôle qui corrige les intuitions premières de notre spontanéité : ce qu'il faut retenir, c'est qu'un excès de contrôle réflexif de la pensée la stérilise et qu'une réification trop formelles de nos procédés d'apprentissages, finit par appauvrir et par anesthésier les éléments créatifs des élans créateurs de nos activités. L'enrichissement du travail passe donc par un moment où nous nous exposons au jugement d'autrui : il faut accepter et même rechercher ces approbations ou ces désapprobations qu'elles soient conflictuelles ou qu'elles soient collaboratives pour espérer que la densité de nos échanges, soit enrichie. Dans toute expérience, on ne peut pas faire l'économie des signaux négatifs : les épreuves nous enseignent si nous devons réviser nos jugements à la hausse ou à la baisse ; nous ne nous gouvernons jamais qu'à mi-chemin entre " l'inflexibilité bornée " de l'homme qui n'ajuste jamais ses règles aux situations qu'il vit et " l'indétermination névrotique " de l'homme qui hésite toujours parce qu'il craint de ne pas avoir tout à fait compris tous les éléments significatifs de la situation qu'il vit. Les mécanismes cognitifs et les mécanismes émotionnels de la vie mentale, sont initialisés depuis le plus jeune âge en chacun de nous dans les apprentissages de nos langues maternelles. Les comportements qui président à la réussite de nos apprentissages doivent s'expérimenter selon un schéma bayesien d'essais et d'erreurs. C’est la vivacité de nos langages de programmation que nous utilisons qui constitue la vie du monde dans lequel nous existons. L’état de ces programmes constitue le monde tel que nous l’avons trouvé lorsque nous avons été à même d’ajuster les possibilités de notre corps avec les virtualités de nos machines informatiques.

 

            Conclusion : il ne sera pas dit que nous n’ayons pas pu préciser le sens de la démarche que nous avons utilisé pour nous employer à définir le métier de l’informatique que nous appelons de nos vœux à pouvoir exercer : un tel métier dont la meilleure qualification (appellation) nous semble être celle d’ « Analyste Programmeur ». Il s’agit d’un métier dans lequel celui qui l’exerce, s’emploie à répondre aux besoins d’un client en établissant dans un premier temps un dossier (un cahier des charges) qui détermine la nature de ces besoins pour concevoir le meilleur système informatique qui puisse satisfaire à l’exigence des évolution de ses activités. Dans un second temps, il s’exerce à développer des solutions techniques qui créent des modèles pour de futurs logiciels de systèmes informatiques. C’est ainsi qu’il doit être en mesure d’écrire des lignes de code nécessaires au fonctionnement correct de cette programmation. Un analyste programmeur doit être avant tout un expert en langage informatique. Il doit donc maîtriser un ou plusieurs langages ainsi que les concepts attenants. Bien souvent, les connaissances techniques découlent du domaine d’application sur lesquelles elles s’exercent. Les compétences requises sont spécifiques en langages HTML (Hyper Text Markup Language), CSS (Cascading Style Sheets), Javascript (Javascript est un langage de programmation de scripts utilisé dans les pages Web interactives. C’est un langage orienté objet à prototype. Un langage de script est un langage de programmation qui permet de manipuler les fonctionnalités d’un système informatique configuré pour fournir à l’interpréteur de ce langage un environnement et un interface qui déterminent les possibilités de celui-ci. Il peut bénéficier d’une syntaxe de haut niveau. Il est exécuté à partir de fichiers contenant le code source de ce programme.), PHP [PHP (acronyme récursif), est un langage de programmation compilé à la volée libre[ ]principalement utilisé pour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP[] et en logiciels [Frontpage (Microsoft FrontPage (officiellement Microsoft Office FrontPage) est un logiciel propriétaire qui fut inclus dans la suite Microsoft Office entre 1997 et 2003. C'est un logiciel de création de page Web de type WYSIWYG, (Ce que vous voyez est ce que vous obtenez) et WYSIWYM (Ce que vous voyez est ce que vous voulez dire) permettant de travailler avec le code HTML fonctionnant sur les systèmes d'exploitation Windows.), Dreamweaver (Dreamweaver offre deux modes de conception par son menu affichage. L'utilisateur peut choisir entre un mode création permettant d'effectuer la mise en page directement à l'aide d'outils simples, comparables à un logiciel de traitement de texte (insertion de tableau, d'image, etc.). Il est également possible d'afficher et de modifier directement le code (HTML ou autre) qui compose la page. On peut passer très facilement d'un mode d'affichage à l'autre, ou opter pour un affichage mixte. Cette dernière option est particulièrement intéressante pour les débutants qui, à terme, souhaitent se familiariser avec le langage HTML).]. Dans le multimédia off-line [Cédéroms (Disk Compact de mémoires Rom (read only memory), bornes interactives (terminal informatique mis à la disposition de publics)], l’analyste programmeur s’emploiera à rester garant des spécificités techniques des divers programmes réalisés par les infographistes : il pourra alors s’appuyer sur Photoshop, Powerpoint ou Flash. L’analyste programmeur pourra trouver de nombreux endroits et diverses manières différentes de travailler : il pourra aussi bien être employé par un éditeur de logiciel que par une société de services, ou même dans une entreprise dont le cœur de cible du métier n’est pas l’informatique. Il n’est même pas impossible qu’un analyste programmeur ne puisse pas travailler pour son propre compte en toute indépendance. L’essence même de ce métier rend certainement plus facile qu’ailleurs, le travail à distance dit aussi télétravail.

 

 

 

Publié dans Politique

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