Préceptorat et enseignement : l'esprit de la méthode... Une maïeutique du style...

Publié le par Pierre GAPENNE

La musique est la respiration du langage des émotions : les intuitions de la danse...

La musique est la respiration du langage des émotions : les intuitions de la danse...

Préceptorat et enseignement : l'esprit de la méthode... Une maïeutique du style...

 

 

     Pierre GAPENNE  10   place du maréchal Joseph Joffre Appartement 204

      80000 AMIENS     Professeur de Philosophie, Précepteur Conseiller,
                       Chargé de  projet  Ingénierie de formation   
                

(  09.54.59.51.40    07.67.48.24.47)            gapenne.pierre@bbox.fr     gapenne.pierre@gmail.com

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Préceptorat      et  enseignement         
    Rien n'est en notre pouvoir que la volonté elle-même, en effet, dès que nous voulons, elle est à notre disposition. Et pourtant, si nous avons le secours nécessaire pour pouvoir sans lequel nous n'aurions pas pu vouloir, nous n'avons pas toujours le secours nécessaire pour vouloir. p 289, Théodicée. Bref, nous n'avons pas toujours ni la volonté, ni la capacité d'attention suffisante de nos intentions.
    
Ni ne dit, ni ne cache, il signifie (fragment 39 ; Héraclite), ni ne contraint, ni ne persuade, il circonvient et il circonvient d'autant mieux qu'il fait plus appel à la liberté. Ici, enfin, le style pour la plus grande satisfaction des gens de goûts, lui qui inspire pourtant à de nombreux esprits un peu timorés, tant d'appréhensions craintives ou de réticences cauteleuses, retrouve ce galbe pur et cette élégante sobriété de l'aisance de la grâce naturelle, si difficilement compatibles avec les contorsions, les piétinements, les subtilités alambiquées ou les lourdeurs embourbées de la psychologie. Ici, foin du faux-naturel des imitations lourdes et pénibles de la spontanéité : les improvisations de la vertu première restaurent leurs fraîcheurs originelles intactes...

 

           Comment rendre significatif ce que l'on veut dire ? La manière dont nous définissons la notion de style est devenue le s(c)hibboleth de l'éducation. A partir de la notion de style, L'impératif du style : une sensibilité aux formes de vie reconsidérer ce qu’il en est de la connaissance et des savoirs, des attitudes et des aptitudes, des compétences et des performances, des capacités et des capabilités de nos facultés : bref, travailler à créer les conditions pour métamorphoser les sensibilités, l’habitus et l’hexis de notre être à partir d'une praxis appropriée. Professeur depuis 2004 dans l'Education Nationale CV pierre Gapenne , je propose un enseignement rigoureux et exigeant, axé sur de la MÉTHODE. Mon contact avec les élèves ou les étudiants est très simple, les cours se déroulent dans une atmosphère détendue : je travaille à partir de consignes : il s'agit de créer des conditions de travail qui visent plus à une efficience à long terme qu’à une efficacité mécanique à court terme (l'efficacité a des visées de courte vue : la cause efficace produit des effets sans rien perdre ni dépenser d'elle-même tandis que la cause efficiente a des ambitions métamorphiques : elle est la cause qui produit son effet en se transformant en lui, même partiellement). Mon enseignement s'attache à opérer une maïeutique du style en s'employant d'abord à réformer la perception par l'exploration des affordances naturelles des élèves et des étudiants : on prépare l'effet en s'appliquant à expérimenter des effets sans causes, en éduquant les perceptions. La première séance est toujours une séance d'évaluation diagnostic, afin de cerner les points forts et les points faibles et ce que sont les demandes et les besoins de l’élève ou de l’étudiant pour envisager un pronostic : à savoir, Un PROGRAMME proposé en conséquence. Qu'est ce que je peux faire de moi ?

 

- Qu'est ce qu'une problématique ?
             - Quelles sont les Méthodes de construction d'une dissertation ?
             - Entraînement à l'analyse de textes (commentaire, explication, synthèse   
- Stages intensifs en préparation du Baccalauréat   Programmes des terminales générales
             - Préparation aux concours de Culture Générale
           - Soutien CNED Transvaluations des faits et transmutation des valeurs

 

Préparation au Bac de Philosophie. Méthodologie.
Appréhension des théories.
Rédaction de l'épreuve : emploi du temps.
Soutien toute l'année pour conserver ou acquérir le niveau souhaitable à l'examenhttp://preceptorat-pierre-gapenne.over-blog.com/2014/03/la-conversation-revue-schnock-idees-france-culture.html

 

Cours de philosophie pour
Classes préparatoires : professeurs NORMALIENS ou Maîtres de Conférence.
Lycée : professeurs AGRÉGÉS ou CERTIFIÉS et EN EXERCICE EXCLUSIVEMENT !
L'appel de l'oeuvre : réhabiliter l'effort et le travail

Stages de vacances (à partir des vacances de février, dans la limite des places disponibles) :
- Terminale : animés par des professeurs de Terminale.
- Classes préparatoires (Supérieure, Spéciale, Hypokhâgne, Khâgne) : animés.
Dissonances et consonances


Voici le détail des principaux points généralement travaillés, afin d'obtenir une progression rapide :

= METHODOLOGIE : dissertation et commentaire de texte.
- Plan (apprendre à le construire)
- Problématique (s'entraîner à la trouver)
- Conseils et exercices pour apprendre à mieux rédiger...

= CONNAISSANCES : Mise au point et vérification des acquis.
- Révisions ou cours sur les notions au programme
- Culture générale (remise à niveau)
- Cours d'histoire littéraire et culturelle
Ajuster et ajointer

= PREPARATION examens et concours : Entraînements réguliers / correction de copies.
- Conseils pour progresser
- Mise en place d'objectifs clairs
- Savoir ce qui est attendu par les correcteurs

+ Parfaite connaissance des programmes de l'éducation nationale en philosophie, économie et français.

Progression assurée en cours d'année
Résultats aux examens très satisfaisants
Le blog qui déchire les voiles d'ignorance


- Organisme agréé : 50% de réduction / crédit d'impôts.
- Bilan du 1er contact et contrat personnalisé (après la 3ème séance) : consultables en ligne.
- Bilans réguliers consultables en ligne.
- Messagerie interne permettant de dialoguer avec le professeur.
- Forfait au nombre d'heures, achat progressif de coupons
- Coupons remboursables si non utilisés. Pâtir et compâtir

         Préceptorat et enseignement est une société coopérative d'intérêt collectif : à ce titre, les utilisateurs de ses services ne sont ni des clients, ni des usagers et encore moins des consommateurs : l'homologation de l'identité de celui-ci n'est pas déterminée a priori, elle est précisément l'objet de la transaction. Voir Escamoter le rapport marchand, escamoter le rapport de force. Dans l'idéal, ce sont des citoyens.

         De même que seul le style qui contient sa propre critique peut exprimer la domination de la critique présente sur celle du passé, de même seul le produit qui inclut sa propre critique dans son mode d'emploi, peut prétendre surmonter l'épreuve du réel. C’est trop peu dire que d’affirmer que ceux qui fréquentent l'Education Nationale ou l'Université ressentent un certain malaise, que leurs fonctions, leurs fonctionnalités et leurs fonctionnements paraissent largement déficients ou mal appropriés à la demande, aux besoins ou aux desiderata de la population (encore que, sans doute pas pour tout le monde). Encore faut il ajouter que le mérite et que les excellences qu’elles ont mis au principe de leurs pédagogies, ne s’avèrent au bout du compte que des espèces de conformismes, que la massification de l’enseignement ne vaut rien ou peu s’en faut pour la plupart. Tout se passe comme si les objets et les objectifs de ces institutions se détournaient des problèmes concrets des individus réels. Que nous devions désormais imaginer un enseignement sans divisions par classes (au sens propre et au sens figuré), voilà sans doute ce qui doit s'imposer. Ce qui importe, c'est de ne plus prendre en mauvaise part la meilleure part de nous-même : nos sensibilités ne sont pas (que) des sensibleries : nos sensibilités valent mieux que les statuts dont les professionnels des professions s'affublent. Voilà quelques uns des motifs qui nous imposent  d'imaginer la mise en oeuvre de dispositifs innovants alternatifs. Préceptorat et enseignement prend tout son sens à partir du moment où nous prenons pleinement conscience de cet état de chose.  

                En effet, avec Préceptorat et enseignement, il va s’agir de proposer des prestations individualisées et personnalisées qui aient en vue de remédier autant que possible à cet état de chose : qui dira assez l'intensité de nos émotions, la vivacité de nos impressions premières, la beauté de nos premiers émois, la fraîcheur de nos premières pensées, les impulsions décisives de nos premiers élans ! C'est de ce lieu que nous entendons faire procéder toute notre pédagogie. Escamoter le rapport marchand, escamoter le rapport de force  Préceptorat et enseignement entend s’adresser au plus grand nombre : chacun doit pouvoir trouver sa juste place (A chacun son dû) en faisant appel à l'énergie de ses propres forces. A cette fin, nous entendons mettre tous ceux qui en font la demande en état de comprendre << ce qui nous arrive >> : comprendre ce qu’on sait, comprendre ce qu’on fait, comprendre ce qu’on veut ou ce qu’on ne veut pas, ce qu’on peut ou ce qu’on ne peut pas >>. C’est peut être cela qui nous manque le plus : comprendre et se comprendre (attitude du jugement synthétique) et non plus seulement expliquer et s’expliquer (attitude du jugement analytique). Les contrefaçons de l'éducation ont édulcoré les saveurs et les savoirs, les plus belles émotions de nos vécus, rendons leurs toutes leurs vivacités. Notre démarche s'inspire largement de la pédagogie de Janus Korczak dont les conceptions nous ont permis de comprendre toute l'importance qu'il y a à ce qu'une justice immanente à l'enseigné, puisse présider du dedans à toute initiative pédagogique. De l'origine et de la fin de toutes choses : l'ordinaire

 

                Les méthodes de travail que nous proposons se veulent aussi classiques que possible :

 

                - Histoire de vie : récit de l’identité narrative : (re)construire son projet de vie

 

                - Analyse transactionnelle, Programmation-Neuro-Linguistique, Prendre Soin de Soi (le care)

 

                - Mobilisation des ressources propres : rejoindre son lieu propre. L'expérience de l'ordinaire

 
         Préceptorat et enseignement entend contribuer à faire participer le plus grand nombre à l'intelligence d'une espèce de synergie collective : << L'art de l'association est la science mère >> affirme Tocqueville dans De la démocratie en Amérique (tome 2 p 149 GF Flammarion). La notion de coopération doit être le maître-mot des codifications des communications de nos sociabilités : c'est aux modalités des différents types de coopération que nous devons attacher toute notre attention. La description de ces codifications, c'est cela qui devrait requérir toute notre application : le coeur de cible de notre action, c'est l'ensemble de toutes les issues réalisables qui sont politiquement compatibles, les optimum de ces codifications sont des configurations de relations qui donnent des perspectives visibles souhaitables à l'égalisation de nos conditions. Ces descriptions des codifications de nos formes de vie, c'est au travers des usages de la langue de nos langages que pour l'essentiel, nous les effectuons. Aufhebung et intentionnalité : porteur de sens, faiseur de sens

 

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La sauvegarde des valeurs présuppose l'abandon de la défense des intérêts : veuillez, Monsieur, vous rappeler ici, avec les distinctions faites dans nos premiers entretiens entre l'amour de soi-même et l'amour-propre, la manière dont l'un et l'autre agissent sur le cœur humain. La sensibilité positive dérive immédiatement de l'amour de soi. Il est très naturel que celui qui s'aime cherche à étendre son être et ses jouissances, et à s'approprier par l'attachement ce qu'il sent devoir être un bien pour lui : ceci est une pure affaire de sentiment où la réflexion n'entre pour rien. Mais sitôt que cet amour absolu dégénère en amour-propre et comparatif, il produit de la sensibilité négative ; parce qu'aussitôt qu'on prend l'habitude de se mesurer avec d'autres, et de se transporter hors de soi pour s'assigner la première et meilleure place, il est impossible de ne pas prendre en aversion tout ce qui nous surpasse, tout ce qui nous rabaisse, tout ce qui nous comprime, tout ce qui étant quelque chose nous empêche d'être tout. L'amour-propre est toujours irrité ou mécontent, parce qu'il voudrait que chacun nous préférât à tout et à lui-même, ce qui ne se peut ; il s'irrite des préférences qu'il sent que d'autre méritent, quand même ils ne les obtiendraient pas : il s'irrite des avantages qu'un autre a sur nous, sans s'apaiser par ceux dont il se sent dédommagé. Le sentiment de l'infériorité à un seul égard empoisonne alors celui de la supériorité à mille d'autres, et l'on oublie ce qu'on a de plus pour s'occuper uniquement de ce qu'on a de moins. Vous sentez qu'il n'y a pas à tout cela de quoi disposer l'âme à la bienveillance... Si vous me demandez d'où naît cette disposition à se comparer, qui change une passion naturelle et bonne en une autre passion factice et mauvaise ; je vous répondrai qu'elle vient des relations sociales, du progrès des idées, et de la culture de l'esprit. Tant qu'occupé des seuls besoins absolus on se borne à rechercher ce qui nous est vraiment utile, on ne jette guère sur d'autres un regard oiseux. Mais à mesure que la société se resserre par le lien des besoins mutuels, à mesure que l'esprit s'étend, s'exerce et s'éclaire, il prend plus d'activité, il embrasse plus d'objets, saisit plus de rapports, examine, compare ; dans ces fréquentes comparaisons, il n'oublie ni lui-même ni ses semblables, ni la place à laquelle il prétend parmi eux. Dès qu'on a commencé de se mesurer ainsi l'on ne cesse plus, et le cœur ne sait plus s'occuper désormais qu'à mettre tout le monde au-dessous de nous. Aussi remarque-t-on généralement en confirmation de cette théorie que les gens d'esprit et surtout les gens de lettres sont de tous les hommes ceux qui ont une plus grande intensité d'amour-propre, les moins portés à aimer, les plus portés à haïr. Jean-Jacques Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques, 1780, Deuxième dialogue...
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P
La sauvegarde des valeurs présuppose l'abandon de la défense des intérêts...
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G
Je conçois deux manières d’arriver à la félicité. L’une en satisfaisant ses passions et l’autre en les modérant : par la première on jouit, par la seconde on ne désire point, et l’on serait heureux par toutes deux s’il ne manquait à l’une cette durée et à l’autre cette vivacité qui constituent le vrai bonheur. Les routes pour arriver à ces deux états sont entièrement opposées, il faut donc opter, et le choix est aisé si l’on compare les effets de l’un et de l’autre. On ne saurait nier qu’un homme qui savoure à longs traits le plaisir et la volupté ne soit actuellement plus heureux et ne jouisse mieux des charmes de la vie que celui qui ne désire ni ne possède point. Deux choses me semblent pourtant rendre l’état du dernier préférable. En premier lieu : plus l’action du plaisir est vive, et moins elle a de durée ; c’est un fait incontesté. On perd donc sur le temps ce qu’on gagne sur le sentiment ; jusqu’ici tout serait compensé. Mais voici en quoi la chose n’est pas égale : c’est que le goût ardent des plaisirs agit d’une telle manière sur l’imagination qu’elle reste émue, même après l’effet du sentiment, et prolonge ainsi le désir plus loin que la possibilité de le satisfaire. D’où je conclus que la jouissance immodérée du plaisir est pour l’avenir un principe d’inquiétude. Au contraire : les peines d’un homme qui, sans avoir joui, n’a que quelques désirs à combattre, diminuent à mesure qu’il gagne du temps, et la longue tranquillité de l’âme lui donne plus de force pour la conserver toujours. Son bonheur augmente à mesure que celui de l’autre diminue. Jean-Jacques Rousseau, Mémoire à M. de Mably, aussi dit Mémoire présenté à M. de Mably sur l’éducation de M. son fils, décembre 1740
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G
UBI HOMINES SUNT, MODI SUNT. Là où les hommes, il y a des manières.
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G
Comment la production et la réussite artistiques jouent-elles de l'imagination ou des caprices du goût ? Quelles sont les relations qui peuvent nous modéliser dans un système qui valorise radicalement l’originalité ? L’artiste doit-t-il mettre en avant sa facilité ou son labeur créateur ?g
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